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La vitesse en ville, c’est dépassé !
A la suite du post précédent, « Sortir de Nesles », je me fais souvent la réflexion suivante lorsque, motorisé, je fais « Revenir à Nesles » : alors que dans tous les villages alentour, on trouve des ralentisseurs sur la chaussée, il n’en existe aucun dans notre village. A une époque, sans doute trop verbalisante, normée et technocratisée (sic), on préfèrerait bien sûr rouler sans ceinture (ou à moto sans casque), et être libre de faire tout ce qu’on veut. Mais on a aussi appris que sa propre liberté s’arrête là où commence celle des autres. Etre libre de rouler à 70 km/h rue de Parmain sans qu’à un moment, arrivant au droit de l’école, la chaussée nous rappelle qu’on aura du mal à s’arrêter net s’il en est besoin, ce n’est plus tout à fait de la liberté.

Rouler plus vite en ville, c’est bien ?
Bien sûr, les ralentisseurs, c’est un peu comme les rond-points. C’est parfois une épidémie. En coller un tous les 10 mètres est sans doute exagéré. Mais il y a des endroits dans le village qui mériteraient sans doute que les véhicules soient vraiment ralentis, à défaut de la conscience du conducteur (trice) de faire peser un risque sur le piéton. La solution actuelle qui vise à ne surtout pas défigurer le village avec du mobilier urbain (auquel sont ici assimilés les ralentisseurs) fait que bien souvent, le centre du village – et notamment sa sortie d’école – est un endroit potentiellement accidentogène. J’ai entendu ça et là des réflexions comme « on ne va pas devenir comme toutes ces villes qui nous entourent », ou « c’est dangereux pour les motos », ou encore « c’est moche et ça ne sert à rien puisqu’il y a un panneau et un policier municipal ». Et un enfant renversé par une automobile, c’est comment ?
Je suis heureux de ne pas avoir vu ce cas se produire. Je souhaite ne jamais le voir, d’ailleurs.